Hommage Gabriel García Márquez
Gabriel García Márquez (1927-2014)
C’est une triste nouvelle que de voir partir un auteur qui vous a suivi depuis l’adolescence. A travers ses écrits, c’est une lectrice qui a grandi. Nous avions un point commun notre nom de famille, puis un jour j’ai eu un fils et il porte son prénom (choisi par mon chéri).
En participant à cet hommage j’ai réalisé que cela faisait longtemps que je n’avais pas lu l’une de ses œuvres. J’ai acheté des livres parce que j’aime beaucoup son écriture mais voilà ils restent dans un coin de ma tête ou de ma PAL.
Le livre que j’ai le plus relu de ma vie c’est « Crónica de una muerte anunciada » (Chronique d’une mort annoncée). Lu la première fois dans un cadre scolaire, ce roman m’a paru innovant. Savoir la fin dès le titre, suivre les pas de Santiago et passer son temps à lui dire ne passe pas par-là… même après avoir vu le film et avoir relu ce livre j’ai ce réflexe. Lorsque l’auteur crée un petit incident qui semble ralentir l’arrivée du moment critique je soupirais. Mais le destin, entre les mains de l’écrivain, étant écrit il mourra quoiqu’il arrive !
Le roman que j’ai le plus recommencé sans dépasser les cent premières pages c’est « Cien años de Soledad » (Cent ans de solitude) je vous entend dire « Comment ? Mais comment est-ce possible ? » J’espère que c’est juste parce qu’il n’est pas entré dans ma vie au bon moment et qu’un jour j’y arriverais…
J’ai aussi lu «El coronel no tiene quien le escriba” ( Pas de lettre pour le colonel ), c’est un roman que j’ai lu après avoir lu « Le vieux qui lisait des romans d’amour » de Luis Sépulveda et dans mon esprit ces deux livres sont liés, allez savoir pourquoi… il faudrait qu’un jour je les relise pour en comprendre les raisons.
Aujourd’hui j’ai lu quelques « cuentos » de « Doce cuentos peregrinos » (Douze contes vagabonds) car j’adore ce genre littéraire chez les écrivains sud américains. « Cuentos » c’est un récit court, que l’on traduit par « nouvelles » ou « contes » est en fait il y a un peu de deux.
J’aime beaucoup les récits où il nous donne l’impression de parler de son quotidien et qu’il nous emporte dans son « réalité merveilleuse ». «El avión de la bella durmiente » ou comment le hasard d’une rencontre ouvre de nombreuses possibilités… « La luz es como el agua » nous renvoi à un monde où l’imagination est toute puissante et nous emporte dans un conte surréaliste… « El rastro de sangre en en la nieve » on suit le couple dans ce voyage au bou de la nuit, ivresse de la vitesse…
Les titres sont invitation à l’aventure.
Merci à Crissylda d'avoir lancé l'idée de cet Hommage ...
J'ajouterais au fur et à mesure ceux et celles qui auront publié leur billet
Voyager... lire : De l'amour et autres démons
Pralineries : Le général dans son labyrinthe