Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'Atelier de Ramettes
L'Atelier de Ramettes
Archives
Visiteurs
Depuis la création 200 870
L'Atelier de Ramettes
Albums Photos
4 juin 2014

Pierres enchantées

Rodrigo Rey Rosa

Folio 2014 (2001, trad. 2005), 134 p. , 6,20 €

 

Lu dans le cadre d’un partenariat Folio

 

pierres enchantées4 e de couv :

Un garçonnet est renversé par une voiture. Par crainte des représailles, l’automobiliste s’enfuit.
C’est le début d’un récit fascinant sur le surgissement du mal. Rodrigo Rey Rosa le débusque dans les paroles de l’ami qui trahit l’ami, dans les mensonges de la mère qui n’aime pas son enfant, dans le machisme de l’homme d’affaires sans scrupules, dans les combats quotidiens des démunis pour tromper leur faim.
Faisant alterner les points de vue sur un rythme haletant, dans une langue tantôt sèche, tantôt d’une grande sensibilité, il se révèle l’un des plus solides romanciers de la littérature latino-américaine actuelle.

 

Ma chronique :

Ce livre à  peine sorti de l’enveloppe je n’ai pas pu résister et j’ai plongé dans cette effroyable histoire.

Le roman débute en italique avec une mise en garde concernant le Guatemala, sa capitale  et ses habitants. Voilà qui n’est pas engageant et je ne crois pas que ce livre soit une publicité touristique. Le réquisitoire du narrateur se termine par l’interpellation du personnage principal. Joaquín Casasola va se retrouve pris dans un mécanisme infernal. L’affaire semble simple mais petit à petit, elle se complique.

Je ne sais pas si c’est du à la narration et à la langue qui créent une mise à distance mais je n’ai eu de l’empathie avec aucun personnage.

A travers les différents protagonistes Rodrigo Rey Rosa dessine un pays ou la loi du plus fort ou du plus corrompu règne. L’argent est le nerf de la guerre. L’armée oppresse la population. Tout est faussé. D’ailleurs l’événement se déroule « le jour de l’armée guatémaltèque »

La police ne mène pas l’enquête, méthode expéditive, elle ne cherche pas plus loin c’est un détective privé payé par la mère. On ne cherche pas à savoir s’il y a autre chose derrière l’accident.

Dans un roman européen on aurait un accident, un délit de fuite, cas de conscience et la justice à l’œuvre… Mais ici  on a un constat sur la situation d’une société corrompue qui s’arrange avec sa moralité. Une satire de la société.

L’histoire est traitée d’une manière elliptique qui laisse des parts d’ombre qui en peu de pages nous plonge dans les méandres du sordide. Vision très pessimiste.

Je remercie les éditions Folio de m'avoir fait découvrir un auteur qui ne laisse pas indifférent.

Je n’ai jamais lu cet auteur au paravent, plume très étonnante qu’il faudra que je découvre en VO.

folio bleu

 

100 livres 2014

53/100

 

Publicité
Publicité
Commentaires
R
Figures-toi que je pensais te le proposer, car il y a des thématiques qui me semblent t'intéresseraient... A samedi alors ?
Répondre
L
Ben voilà ! encore un auteur que j'ai envie de lire du coup ! Merci Ramette !
Répondre
Publicité