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L'Atelier de Ramettes
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25 février 2014

Partages

Gwenaëlle Aubry

Livre de poche, 2013, 192 p., 6,10€

 

partages4 de couv :

En 2002, c'est la seconde Intifada. Sarah, Juive d'origine polonaise, née et élevée à New York, est revenue vivre en Israël avec sa mère après les attentats du 11 Septembre. Leïla a grandi dans un camp de réfugiés en Cisjordanie. Toutes deux ont dix-sept ans. Leurs voix alternent dans un passage incessant des frontières et des mondes, puis se mêlent au rythme d'une marche qui, à travers les rues de Jérusalem, les conduit l'une vers l'autre.
Partages est un roman sur la communauté et sur la séparation, sur ce qui unit et divise à la fois. Sœurs ennemies, Leïla et Sarah sont deux Antigone dont le corps est la terre où border et ensevelir leurs morts.
Gwenaëlle Aubry, philosophe et écrivain, est l'auteur d'essais et de cinq romans dont Personne (prix Femina 2009)

 

 

Ma chronique :

C’est un roman fort qui touche un sujet très sensible vu à travers deux adolescentes. Gwenaëlle Aubry a tenté de rester neutre en montrant deux points de vues opposés, elle n’a choisi ni un camp ni l’autre, ni un camps intermédiaire.

« Partages » est un roman qu’on ne peut lire que si l’on a l’esprit ouvert, ceux qui ont une opinion très arrêtée risquent de ne pas apprécier certaines idées avancées par l’auteure.

L’histoire débute alors que les deux jeunes filles sont traumatisées par le passé et par le présent. Ce n’est pas plus facile pour l’une que pour l’autre.

Sarah a une porte ouverte avec la présence de son père aux USA, mais elle est enfermée dans sa façon de penser.

Leïla joue avec l’idée de partir faire ses études en Angleterre mais elle est bloquée de par ses traditions culturelles et familiales.

Toutes deux se sentent reliées à leur communauté. On les voit se transformer au fur et à mesure que les événements viennent bouleverser leur existence.

Le lecteur est pris entre deux feux … j’ai beaucoup aimé Lily et sa mère et leur façon d’appréhender la vie. Elles veulent croire qu’il y a un espoir.

La violence entraîne la violence, c’est une spirale infernale.

Le constat lorsque l’on referme le livre c’est qu’il semble qu’il n’y ai pas de sortie possible.

C’est un roman qui ne laisse pas indifférent, rien qu’en repensant à ce roman j’ai des frissons dans le dos.

Gwenaëlle Aubry joue avec ses personnages dont la folie est à fleur de peau.

LDP février

100 livres 2014

13/100

 

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