Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'Atelier de Ramettes
L'Atelier de Ramettes
Archives
Visiteurs
Depuis la création 200 870
L'Atelier de Ramettes
Albums Photos
14 février 2014

La tête de l'emploi

David Foenkinos

J'ai lu, 2014, 286 p., 13,50€

 

LU DANS LE CADRE D’UN PARTENARIAT J’AI LU

 

 

la tête4 e de couv. :

A 50 ans, Bernard se voyait bien parti pour mener la même vie tranquille jusqu'à la fin de ses jours. Mais parfois l'existence réserve des surprises... De catastrophe en loi des séries, l'effet domino peut balayer en un clin d oeil le château de cartes de nos certitudes. Et le moins que l'on puisse dire est que cet homme ordinaire, sympathique au demeurant, n'était pas armé pour affronter ce qui l'attendait.
Buster Keaton post-moderne, il va devoir traverser ce roman drôle et mélancolique pour tenter de retrouver sa place dans un monde en crise.

(Parenthèse anecdotique)

 

La vie est faite de petites coïncidences. Nous parlions dans mon club de lecture (Parlons-Livres) de faire une lecture commune, notre choix c’était porté sur David  Foenkinos, dont certains sont fans et d’autres voulaient découvrir l’univers de cet auteur, lorsque je fus contactée pour une chronique… Pas moyen de refuser un livre que nous avions en vu dans un magazine, Langue Délié et moi.

Ma chronique :

Nous avons tous des auteurs fétiches, des valeurs sûres, mais il y a toujours un risque d’être déçus, alors c’est avec fébrilité que l’on aborde une nouvelle histoire… Est-ce qu’à force de parler de petites gens et de petits quotidiens on va se lasser ? Je vous rassure tout de suite… cette histoire m’a séduite justement parce que cela parle de nos voisins, de gens que l’on peut croiser dans la rue.

Je vais essayer de ne pas en dire trop... mais ce n'est pas sûr !!!

« La tête de l’emploi » c’est l’histoire de quelqu’un qui attire la confiance, jusqu’au jour où l’on confond son apparence avec sa fonction. Le banquier rassurant et sur de lui perd de sa crédibilité car on lui octroi un autre rôle dans la banque. Le mari tranquille, délicat et sans soucis, va se transformer en homme ennuyeux… Pourtant lui n’a pas changé, ce sont les autres qui ont modifié leur façon de voir.

« Ne pas faire de vague » est la devise de sa famille alors quand tout s’effondre autour de lui il essais de ne pas faire de vague. Mais ce n’est pas possible, lorsque après trente ans ont vous dit que vous vous êtes endormis sur lauriers et qu’on ne veut plus de vous.

Et il se demande pourquoi moi et maintenant. Ce qu’il voit en lui comme une qualité est en fait perçu comme un défaut.

David Foenkinos choisit des prénoms « basiques » français : Raymond et Martine, Bernard et Nathalie, Alice et Sylvie, comme s’il cherchait à nous situer dans l’époque et le milieu social.

Le narrateur est Bernard qui va nous raconter son histoire familiale et actuelle avec sa vision à lui. Ce n’est pas qu’il soit naïf, c’est juste quelqu’un qui ne veut pas faire d’histoires et qui croit qu’ainsi il est à l’abri des catastrophes. Cela donne lieu à des scènes attendrissantes ou cocasses.

Il perd son travail, il perd sa femme, il ne lui reste que deux alternatives : se suicider ou finir sous les ponts… il choisit une autre alternative : retourner chez ses parents. Misère ! Je ne crois pas que je n’aurais pas eu ce courage ! Voilà c’est dit, nous nous identifions facilement aux personnages.

Ce roman me fait penser à un jeu de flipper (ça aussi ça marque son époque) Bernard est comme une bille de flipper qui est ballottée de côté à l’autre sans pouvoir (Bernard) avoir le temps de décider. Parfois,on a ce petit moment de répit ou l’on marque des points mais Bernard est aussitôt éjecté.

Les scènes avec les parents sont affreusement réalistes. David Foenkinos joue avec la tendresse et l’humour pour ne pas tomber dans le pathos. Dans nos sociétés en crises des adultes ont dû retourner chez leurs parents avec qui ils n’avaient plus trop d’affinités. L’écart entre les générations est très marqué pour la génération de Bernard.

Un petit truc que j'aime chez David foenkinos les petites digressions, ici elles sont sous forme de petites notes en bas de page.

Ce roman traite de la famille éclatée, de la crise économique, d’amour et de deuxième chance… Il suffit de tomber sur les bonnes personnes…

 

J’arrête là, pour vous laisser profiter des rebondissements surprenants. C'est un roman dont on a envie de parler des petites mésaventures que vit ce brave Bernard...

Merci les éditions J’ai Lu qui m’ont permis de lire tout de suite ce charmant roman de David Foenkinos. J'ai pu découvrir un format des éditions J'ai Lu que je ne connaissais pas, entre poche et grand format.

j'ai lu

Je ne remercie pas la poste qui a perdu un livre ! et j'ai dû attendre alors que mes copines le lisaient et se régalaient !

Qui va en parler ?

Nanet

Delcyfaro (bientôt)

Langue Déliée  (bientôt)

.... j'en oublie !

 

100 livres 2014

12/100

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
S
J'ai beaucoup aimé ce roman moi aussi :) Le personnage de Bernard est attachant et la plume de Foenkinos très fluide^^
Répondre
T
J'ai aussi énormément apprécié l'aventure de Bernard. J'ai trouvé que c'était une belle bulle d'optimisme. C'est un sujet de société, traité avec bonne humeur<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai beaucoup aimé le passage du repas chez les parents (j'en ai donné un extrait dans mon post), mais aussi celui de skype ! C'est léger, je vous dis !<br /> <br /> <br /> <br /> Même mon mari,qui ne lit qu'un livre tous les 10 ans, l'a lu...C'est pour dire s'il était bien !
Répondre
Publicité