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L'Atelier de Ramettes
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17 octobre 2013

La muraille de Chine

Franz Kafka

Aux Forges de Vulcain, mai 2013, 89p., 10 €

LU DANS LE CADRE DE "LA VOIE DES INDES 2013" LIBFLY / AUX FORGES DE VULCAIN

 

 

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muraille

4 e de couv :

Entre 1917 et 1922, Kafka est marqué par la fin de l'Empire austro-hongrois, l'émergence de l'antisémitisme et du sionisme, mais aussi par la vague d'intérêt, mêlée de crainte, que suscite la Chine depuis le début du XXe siècle. Il rédige alors plusieurs nouvelles où, pour évoquer le thème, classique chez lui, de la difficulté des hommes à organiser leur vie commune, il place ses récits dans une C

hine imaginaire, inspirée de ses lectures. Elle devient pour lui l'archétype d'un territoire trop vaste, impossible à administrer, et difficile à défendre contre les menaces extérieures. En rassemblant ces textes, et d'autres qui leur sont liés, ce volume offre un éclairage nouveau et révélateur sur son oeuvre.
Ma Chronique :

Je remercie « la voie des indés » organisé par Libfly en partenariat avec Aux Forges de Vulcain.

Pour ai-je choisi ce recueil de nouvelles ? Parce que j’ai lu plusieurs fois « la Métamorphose », sans avoir le courage d’affronter un roman ? Ou parce que un héros de Murakami était un passionné de Kafka (et que j’ai adoré ce roman)…

Mais en fait, c’est le titre qui m’a attiré… « La Muraille de Chine », je ne pensais pas que cela intéressait les auteurs tel que Kafka.

Qui dit recueil de nouvelles, dit choix d’un traducteur ou d’une maison d’édition, trouver une ligne directrice n’est pas chose aisée.

Pour la plupart des textes choisis, j’y ai vu une recherche sur le thème de la construction et sur des choses grandioses : la muraille de Chine, la tour de Babel, Poséidon, Don Quichotte (mon héros !). Mais on y retrouve l’union des gens. Architecture de la ville et de la société.

Ce recueil débute par une excellente introduction qui donne les clés pour comprendre les textes de Kafka. Il est difficile après cela de dire mieux. J’ai trouvé aussi très intéressant les notes et les références aux différents textes originaux, dont je ne connaissais pas cette particularité.

La longueur des nouvelles est très variable cela va d’une dizaine de lignes à une vingtaines de pages. Certaines histoires nous laissent  pensifs. Notamment «  le prochain village » ou « La vérité sur Sancho Pança ».

J’ai beaucoup aimé la conclusion dans « le timonier ».

Certaines histoires commencent par des descriptions, on dirait qu’il nous décrit un tableau comme dans « le Chasseur de Grachus ».

En fait chaque nouvelle a une particularité et parfois on a du mal a appréhender tous les tenants et les aboutissants.

Ce livre donne envie de continuer à explorer l’univers assez tortueux de Kafka.

vulcain

indés 2013

 

Ma Chronique se terminait là quand une autre lecture est venue me questionner. en parallèle avec mes lectures de ses dernières semaines je lis "L'Europe et la Profondeur" de Pierre le Coz aux éditions Loubatières. Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis qu'il y avait un chapitre sur Kafka et en particulier "la Muraille de Chine". Il était dit que je devais lire cette nouvelle maintenant. Lorsque je lu le chapitre en question je me rendis compte que je n'avais pas mesuré l'inportance de la nouvelle de Kafka et je me replongeais dans cette nouvelle d'une vingtaine de pages à la lumière de ce que je venais de lire. Cet exercice que personne ne m'obligeait à faire me permis de mettre d'un côté le texte source, l'étude de Pierre Le Coz et mon humble réflexion... Bon on ne tirera rien de ma petite tête... mais je vous laisse essayer par vous même et on en reparle ! J'aurais au moins essayé !

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