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L'Atelier de Ramettes
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28 septembre 2013

Le luth d'ébène

Panagiotis Agapitos

Anacharsis, mai 2013, 399 p., 23 €

LU DANS LE CADRE DE "LA VOIE DES INDES 2013" LIBFLY /ANACHARSIS

luth

 

4 e de couv :

Empire byzantin, mai 832. Envoyé en ambassade auprès du calife al-Mamun de Bagdad par l'empereur Théophile pour négocier la paix, le Premier secrétaire impérial Léon arrive à la ville frontalière de Césarée, en Cappadoce, dernière étape avant d'entrer en territoire musulman. Paisible en surface, la ville est en réalité un chaudron en ébullition. Des silhouettes furtives se glissent le long des rue

lles obscures du quartier arabe ; les rumeurs d'une guerre proche commencent à circuler ; le stratège, commandant militaire de la ville, n'est plus que l'ombre de lui-même, et non loin des ruines de la vieille ville on ourdit des complots pour assouvir les désirs lubriques de certains. Et qui sont ces moines patibulaires venus réclamer justice ? Lorsque le corps atrocement mutilé de la fille de treize ans du juge de la cité est découvert hors des murs, le commandant, débordé, se voit obligé de demander l'aide de l'ambassadeur. Jusqu'alors, le Premier secrétaire avait coulé les jours tranquilles de la vie d'un haut fonctionnaire. Célibataire et solitaire, fasciné par les romans d'amour, il s'adonne à la musique sur un luth d'ébène de facture arabe. Désormais, il va devoir entrer dans la danse des masques, enquêter dans les casernes, les tavernes et les bordels de Césarée ; pour la première fois, il va être amené à résoudre des crimes. Et à se confronter à son propre passé. Dans ce roman historique en forme d'intrigue policière, Panagiotis Agapitos nous fait pénétrer un univers byzantin tel qu'il n'avait jamais été dépeint, sur ses marges et dans ses basfonds, grouillant de vie dans le monde interlope ou s'entremêlent de surprenante manière les traditions de Byzance et de l'Islam. Un roman oriental d'un autre genre. Un épilogue et un glossaire à la fin du livre éclairent le lecteur sur les aspects historiques, sociaux et culturels de cette enquête. Les enquêtes de Léon, après Le Luth d'ébène, premier roman de Panagiotis Agapitos, se poursuivent dans deux autres romans, L'OEil de cuivre et La Méduse d'émail, tous deux publiés en grec aux éditions Agra.

Ma chronique :

J’ai lu ce roman grâce à l’opération « la voie des indés 2013 » orchestrée par Libfly, j’ai ainsi découvert une maison d’édition de Toulouse. La couverture est un reflet du contenu, même si avec le titre j’aurais bien vu un luth. Le livre est agréable à lire on n’a pas de difficultés pour lire l’intérieur, ce qui évite de casser le livre et ses mains ! Le papier est de bonne qualité et l’écriture aérée. Le plaisir peut commencer.

Le luth d’ébène est un polar médiéval aux multiples facettes.

Nous sommes à Césarée en Cappadoce en 832, c’est un décor et une époque que je découvre.

La postface nous instruit sur les choix de l’auteur. Elle est très intéressante.

Le glossaire n’est pas de trop à la fin… effectivement dans un premier temps j’ai eu un peu de mal avec le vocabulaire administratif grec mais on a vite fait de passer outre ce détail.

La carte de la ville je l’aurais préférée en début de livre, même si je ne m’y suis pas trop référée car les évènements se passent toujours dans le même secteur.

D’une part nous avons une ville fortifiée, une ville pas tout à fait  fermée car en travaux de reconstruction, va devenir le théâtre d’une série de meurtres sordides. D’autre part une guerre se prépare non loin. On joue avec ouvert/fermé, intérieur/extérieur, ici et là-bas… Des tensions vont voir le jour …

Il semblerait que l’auteur développe sont histoire autour des sept péchés capitaux. La cupidité, l’avarice, les rivalités, la jalousie, l’envie, l’orgueil, la luxure, le pouvoir, la paresse et la gourmandise sont aussi de la partie. Mais l’amour, l’amitié et la justice ne sont pas loin.

Un assiste à une escalade dans la violence.

Des complots et des manipulations ne vont pas arranger le protospathaire pour son enquête. Certains vont en profiter pour exacerber les tensions entres les chrétiens et les musulmans.

L’auteur joue avec ses personnages comme avec des marionnettes qui se déguisent. Qui est qui ? Il va nous ménager quelques rebondissements qui dynamisent l’histoire.

Le thème de la paternité et de la transmission… à travers les rêves le père de Léon va lui permettre de mettre en place ses idées. Lui-même va revêtir le rôle du tuteur.

Le passé qui refait surface… la justice doit être faite et les chose finissent par reprendre leur place.

Quand au mystérieux criminel j’avais trois suspects mais certaines fausses pistes nous font douter.

Vous l’aurez compris j’ai vraiment été emportée par cette histoire. C’est un premier roman, à quand la traduction des deux autres romans qui font suite ???

Merci et à bientôt !

indés 2013

challe100

71/100

 

 

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