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L'Atelier de Ramettes
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9 août 2013

La ligne de courtoisie

Nicolas Fargues

Folio 5600, 2013, 156 p.

LU DANS LE CADRE D'UN PARTENARIAT FOLIO

A45164

4 e de couv :

«En famille comme à huit mille kilomètres, un homme est toujours tout seul au monde : voilà ce que je n’aurais pas imaginé démontrer si je n’étais, pour ma part, né à ce point soucieux du confort des autres. Ou moins craintif de leur déplaire, je ne sais jamais.»

 

Ma chronique :

Enfin, j’ai lu mon premier Nicolas Fargues !

Ce n’est pas faute de posséder certains de ces romans dans ma PAL. Et bonne nouvelle, j’aime beaucoup son écriture. Tout en lisant me laissant charmer par ses tournures de phrases, je me figurais la déconvenue de certains lecteurs, car c’est assez particulier.

Le narrateur, « je » , est un homme, divorcé, la quarantaine, un écrivain qui a eu du succès mais dont le dernier roman est tombé aux oubliettes, il est en plein déclin. Il parle d’un quotidien qui peu agacer les lecteurs. J’ai bien aimé la description presque clinique de certains de ses gestes. Il détaille ses pensées, ses émotions et ses actes. Il n’est pas vraiment dépressif mais voit les événements autour de lui avec une lucidité assez sombre voir cynique.

La fameuse ligne de courtoisie qu’elle soit balisée ou non, tout le monde essais de la franchir.

Les choses ne se déroulent  pas vraiment comme il les envisageait.

Assez peu matérialiste, il donne tout ce qu’il a à des œuvres caritatives et d’aller vivre en Inde. Il fait un constat sur sa famille et les relations qu’il entretien avec chaque membre. Il n’est pas plus tendre avec lui-même, il se définit comme un peu lâche et fuyant les conflits. Il n’est pas dupe des petites humiliations qu’il accumule sans rien dire. Un personnage au bord de l’abîme. En même temps on a les questionnements de l’écrivain face à la page blanche et au besoin d’écrire. Il fait un parallèle avec « Bag of Bones » de Stephan King qu’il est en train de lire, le personnage principal Michael Noonan.

Quand à ses relations avec la gente féminine, elles ne sont pas mirobolantes.

Ne cherchez pas l'action tel n'est pas le propos de roman.

Nous avons donc une situation de départ, puis il essaye d’apporter un changement à sa vie et la situation finale a légèrement modifié la situation de départ. 

La fin ? C’est une fin ouverte. Ce court récit n’est qu’une sorte de longue anecdote, un constat.

citation : "Qui dois-je annoncer ? m'a chanté depuis son desk une récetioniste que je ne connaissais pas. Son aisance à la tâche m'a non seulement rappelé que cela faisait près de deux ans que je n'avais pas mis les pieds au siège de la maison Vadel, mais surtout permis de mesurer que l'époque était bien révolue où Maïtena n'hésitez pas à interrompre son appel téléphonique en cours pour me faire la bise par-dessus la table d'accueil en verre trempé et me demander des nouvelles de Stan et Rita." (72)

Je remercie les éditions

folio bleu

 pour m’avoir permis de franchir le pas…

Il ne me reste plus qu’à lire d’autres romans de Nicolas Fargues…

 A BIENTÔT ...

 

challe100

61/100

 

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