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L'Atelier de Ramettes
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24 juillet 2013

Petit éloge des vacances

Frédéric Martinez

Folio 2€, n° 5609, 2013, 119 p.

LU DANS LE CADRE D'UN PARTENARIAT FOLIO

 

A45220

4 e de couv.

«En vacances, il faut désapprendre les allées ratissées qu’empruntent nos vies au cordeau : le temps est nu. Le cri aigre des goélands, la rumeur stridente des cigales submergent la fureur des métropoles. L’air plus vif rompt les entraves que la routine a posées sur nos âmes. Le ciel se rapproche de nous. Nous voici libres. Tapis au creux du temps comme dans une combe, nous faisons le gros dos sous la lune et reprenons peu à peu possession de nos corps qu’ébrèchent les travaux et les jours. Loin du béton, dans cette vacance qui nous rend à nous-mêmes, quelque chose doit arriver.»

Ma chronique :

Voilà un titre pour débuter l’été où pour la rentrée quand les vacances sont terminées, en 117 pages un moment de détente.

Le premier chapitre est un hymne à la femme court vêtue, légère et active.

Une ronde de prénoms que l’auteur associe à un lieu ou un autre.

Le chapitre 2 fait référence au cinéma, souvenir d’enfance ou du mercredi qui est une esquisse de vacances.

Les vacances représentent l’évasion, un contraste avec la prison, le travail et l’école.

Un arbre, un livre et un vélo et les souvenirs affleurent. Il y a une fin à tout et aux vacances aussi.

Odeurs, parfums, couleurs et nature, tout est vu sous le prisme de l’ouverture vers l’extérieur.

C’est le premier livre de cet auteur et le premier de cette série que je lis, je pensais avoir des citations et extraits d’autres livres, mais ce n’est pas le cas c’est un vrai travail d’écrire avec un début et une fin.

Les vacances d’hiver sont peu développées.

Frédéric Martinez décline les mots associés aux vacances. Il y fait référence aux souvenirs d’enfances, aux souvenirs littéraires et cinématographiques. Il fait appel à l’héritage collectif. Le texte est émaillé de quelques mots qui sortent de l’ordinaire comme « baguenauder ». Cela fait toujours plaisir à l’oreille pour ceux qui aiment les mots.

« Les vacances requièrent une disponibilité du corps et de l’esprit dont notre quotidien vicié par le flux continue d’informations et de messages publicitaires. Tout nous enjoint de satisfaire nos désirs sans attendre. » (p.35)

Les vacances c’est un autre rythme.

Un enchaînement subtil lie les chapitres entre eux.

J’ai lu ce livre au retour de mon premier voyage à Paris où j’ai beaucoup marché et certaines pages je les ai mieux visualisées…

Un livre qui passe vite de mains en mains…

Je remercie les éditions folio bleu pour ce petit moment de légèreté estivale.

A bientôt pour une autre découverte.

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