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L'Atelier de Ramettes
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30 mai 2013

Icelander

Dustin Long

Asphalte, 2010, 231 p.

 

LU DANS LA CADRE D’UN PARTENARIAT LIBFLY / ASPHALTE

 

icelander

4e de couv :

C'est jour de fête à New Crúiskeen : on honore la mémoire d'Emily Bean, la célèbre enquêtrice, pourfendeuse du mal et redresseuse de torts. Mais la veille, Shirley MacGuffin a été assassinée ; tous s'attendent à ce que Notre Héroïne, meilleure amie de la défunte et fille d'Emily Bean, se charge elle-même de l'enquête. Sauf que Notre Héroïne se moque bien de pourfendre le mal et de redresser les to

rts... Pourtant, bien qu'elle n'ait aucune envie d'affronter les redoutables Refurserkir, guerriers mystiques du Vanaheim, elle va devoir reprendre du service. Hommage étourdissant aux pulps et à la mythologie nordique, entre Pynchon et Jasper Fforde, Icelander comporte en outre un auteur nabokovien, un duo de détectives métaphysiques, un royaume souterrain situé sous l'Islande et une scène mémorable de karaoké scaldique.

 

Ma chronique :

J’ai lu ce roman dans le cadre de la découverte de la maison d’édition « Asphalte ».

J’ai choisi ce livre car j’ai lu « islande » et je me suis dit que ça entrerait dans mon challenge « Cap au Nord » mais ce n’est qu’après que j’ai vu que l’auteur était américain, je ne ferais pas d’une pierre deux coups !

 

En voyant que Libfly lançait une opération «Dévorer le bitume : pour découvrir les éditions Asphalte » je me suis dit voyons voir de plus près ce qu’ils publient. J’ai eu envie de découvrir cette Islande imaginaire et mythique. L’interview montrait des éditrices dynamiques et audacieuses.

Une fois l’objet en main le format est agréable et ainsi que la souplesse de l’ouverture. Un petit bémol, la police d’écriture est un peu petite à mon goût, mais le contraste des lettres noires sur papier blanc se laisse lire facilement. Il y a une play list proposée par Dustin Long sur le rabat de la couverture, mais le lien ne fonctionne plus. J’ai pu écouter les morceaux suggérés, ils sont assez différents.

Le roman commence par un « dramatis personae » qui nous présente tous les personnages en détail.

C’est un roman déroutant. Certains personnages tel que Wible & Pacheco, deux enquêteurs métaphysiques, parlent d’une manière assez particulière.

Nous avons des romans dans le roman. Le personnage nommé « Notre Héroïne » est elle même le personnage de romans. Sa mère Emily Bean et sa elle menaient des enquêtes, un certain Magnus Valison en a fait des romans. Dans une mise en abîme on a des informations sur ces fameuses enquêtes au fur et à mesure que ce déroule l’histoire présente.

Il y a de nombreuses notes en bas de page pour éclairer. Cela m’a perturbé, j’avais l’impression de jongler entre l’histoire en cours, les histoires passées et les histoires écrites.

Dustin Long a une imagination débordante vu le nombre d’enquêtes citées.

Je m’attendais à des références littéraires ayant déjà lu un roman de Fjorde, mais ici c’est un peu différent et plus compliqué.

Les personnages sont assez spéciaux et ce côté loufoque m’a plu.

Ce roman après réflexion est un roman sur l’absence. On ne cesse de parler de  personnages morts ou disparus. Notre Héroïne court après son chien sans arriver à le trouver…

On a tout ce qui tourne autour de la mythologie vanatru avec ce monde englouti sous le volcan, donc absent…

Les Rafurserkir sont masqués  par une peau de renard (le renard est absent, il n’y a juste que son esprit).

La bibliothèque du père brûle, les livres disparaissent… Dans la librairie de Jorgen c’est l’absence de classement qui est mis en évidence.

On a une absence de chronologie à certains moments du récit…

On a  une absence de réaction émotive de Notre Héroïne…

Je vous laisse réfléchir à ce que cela signifie… Bonne lecture !

 

 

 

Je remercie libfly mini et les éditions asphalte pour cette découverte.

 

 

challe100

40/100

 

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