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L'Atelier de Ramettes
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L'Atelier de Ramettes
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12 février 2012

In My Mailbox S. 07

Dans ma Bal le facteur a posé mon partenariat avec Livr@ddict :

envies

Grégoire Delacourt

2012, 186 p.

Jocelyne, dite Jo, rêvait d'être styliste à Paris. Elle est mercière à Arras. Elle aime les jolies silhouettes mais n'a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellières. Sa mère lui manque et toutes les six minutes son père, malade, oublie sa vie. Elle attendait le prince charmant et c'est Jocelyn, dit Jo, qui s'est présenté. Ils ont eu deux enfants, perdu

 un ange, et ce deuil a déréglé les choses entre eux. Jo (le mari) est devenu cruel et Jo (l'épouse) a courbé l'échine. Elle est restée. Son amour et sa patience ont eu raison de la méchanceté. Jusqu'au jour où, grâce aux voisines, les jolies jumelles de Coiff'Esthétique, 18.547.301€ lui tombent dessus. Ce jour-là, elle gagne beaucoup. Peut-être.
 
Après un petit tour pour m'oxygéner chez Emmaüs :
Un besoin d'exotisme, d'ailleurs et de chaleur ont dû influencer mes choix ?

100_3280

Oscar Wilde
"La Ballade de la geôle de Reading"
"De Profundis"
Albert Camus
"L'artiste en prison"
Version 1973, 283 p.

Dimanche dernier j'ai écouté un reportage sur ces titres alors même s'il ne s'agit pas de la même traduction je n'ai pas hésiter à l'acheter...

Minuit dans le jardin du bien et du mal
John Berendt
1994, 388 p.
Savannah, Géorgie, une ville orgueilleusement repliée sur elle-même depuis des siècles, dernier vestige du vieux Sud.
John Berendt, un journaliste new-yorkais, y débarque un jour par hasard. Littéralement envoûté par l'élégance mystérieuse de la cité, il décide de partir à sa découverte, au gré de sa seule curiosité et du hasard des rencontres. Pendant huit ans, il y vit par intermittence, analysant, décortiquant la société savannahienne avec une minutie digne d'un entomologiste. Il va être le témoin d'événements extraordinaires et rencontrer des personnages extravagants : un vieux Noir, qui s'obstine à promener un chien mort depuis vingt ans ; un biologiste névropathe qui menace d'empoissonner la ville entière et traîne des mouches en laisse ; un sublime travesti noir prénommé Chablis ; une femme, médecin vaudou qui se livre à d'étranges pratiques la nuit dans les cimetières ; un richissime antiquaire, meurtrier de l'un de ses amants, dont l'incroyable procès-fleuve va déchaîner les passions...
Tout à la fois romancier, sociologue, guide et enquêteur, John Berendt signe là, avec une maîtrise et un humour étourdissants, une première oeuvre irrésistible.

La souveraine
Nina Berberova
1994, 158 p.
Parfois une nuit suffit pour changer un homme.
Celle que Sacha, jeune immigré russe déclassé, partage avec la très belle et très riche Lena le bouleverse au point de modifier le regard qu'il portait sur le monde. Au matin tout a changé, il ne reconnaît plus les rues de Paris et ceux qui, la veille encore, lui étaient proches, son frère, sa belle-sœur, son meilleur ami, ont désormais un visage accablant : celui de la misère.

La nuit des calligraphes
Yasmine Ghata
2004, 181 p.
" Ma mort me fut aussi douce que la pointe du roseau trempant ses fibres dans l'encrier, plus rapide que l'encre bue par le papier. " Ainsi parle Rikkat, la calligraphe ottomane, d'une voix flottant entre ombre et lumière, alors qu'elle entreprend le récit de sa vie. En 1923, adolescente, elle sait déjà que rien ne pourra la détourner de la calligraphie. Pourtant, la même année, rompant avec l'Islam, la république d'Atatürk abolit progressivement la langue et l'écriture arabes au profit d'une version modifiée de l'alphabet latin. Serviteurs d'Allah et des sultans, les " ouvriers de l'écriture " sont mis au rebut et leurs écoles délaissées. Dans l'une d'elles se croisent Selim, l'ancêtre virtuose, et Rikkat, chargée de fournir papier et roseaux taillés à ces vieillards tenus en mépris par le nouveau régime. Le suicide de Selim va sceller un pacte inviolable entre la jeune élève et l'art des calligraphes. Avant de mourir, l'homme lui a légué son écritoire et son encre d'or, et il lui léguera bien davantage au cours de ses facétieuses visites d'outre-tombe. Mais la passion de la calligraphie possède Rikkat autant qu'elle la dépossède : sa vie de femme et de mère n'est qu'une succession de ruptures et d'abandons. Et c'est toujours dans l'écriture qu'elle s'épanche, communiquant alors aux arabesques une émotion qui humanise et modernise cet art immémorial. Mêlant le monde méconnu des pratiques scripturales - royaume de l'étrange et du mysticisme - et la Turquie contemporaine livrée aux influences occidentales, Yasmine Ghata signe un premier roman classique et inspiré.


La fiancée de Bombay
Julia Gregson
2008, 700 p.
Automne 1928. Viva, jeune londonienne désargentée désirant ardemment retourner à Bombay, ville qui a vu mourir ses parents par le passé, se fait engager comme chaperonne de deux jeunes femmes fortunées rejoignant l’Inde elles aussi. Il y a Rose, la candide qui doit épouser un officier britannique sur place et sa meilleure amie, la fantasque Victoria, en quête d’un époux. Viva est aussi en charge du jeune Guy au comportement aussi déroutant qu’inquiétant. À bord du bateau, elle se rapproche peu à peu de Frank, un médecin...



Hammerklavier
Yasmina Reza
1997, 133 p.
Ce recueil est composé d'une série d'anecdotes autobiographiques, aussi brèves que cyniques et cruelles. Des éclats furieux envers le monde contemporain, déclinés en 45 chapitres qui, une fois assemblés, forment une curieuse mélodie, rageuse et passionnée.

Je suis contente de mon panier assez hétéroclite... Bon sur ceux faudrait aller lire un peu, non ?
Bon dimanche !
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Commentaires
9
J'ai apprécié "La liste de mes envies" un roman doux, réaliste et simple comme je les aime.
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