In My Mailbox S 47
Pas vraiment dans ma BAL mais plutôt dans mon panier après un petit tour chez Emmaüs.
"L'arbre des possibles" Bernard Werber
Un recueil d’histoires courtes qui présentent toutes une hypothèse poussée à son extrême.
Et s’il existait une école pour que les jeunes dieux apprennent à créer des sociétés humaines ? (L’école des jeunes dieux)
Comment fonctionnerait un monde où les nombres seraient à la base de tous les savoirs ? (Le mystère des chiffres)
Et si une météorite tombait sur le jardin du Luxembourg ? (Fragrance)
Une main gauche peut-elle faire sécession ? (Je de main)
Serait-il possible à l’humanité d’éviter les catastrophes ? (L’arbre des possibles)
Amusantes, imaginatives ou extravagantes, ces nouvelles explorent les univers chers à Bernard Werber.
j'ai bien aimé Les fourmis ... alors je vais tenter autre chose.
"Grandir" de Gilles Leroy
Nous sommes dans les années soixante-dix. Will, le narrateur, va souvent en week-end à la campagne chez les cousins Vitti, avec ses parents Nush et le play-boy. Les cousins sont ouvriers d'une cristallerie, se tuent à la tâche et passent leurs congés à bâtir eux-mêmes leur maison. Un samedi de juin, on fête les noces du fils aîné des Vitti. Will, quatorze ans, y rencontre Roxane, dix-neuf ans, qui fait son initiation sexuelle. Rien que de très normal, en somme. Sept ans plus tard, un samedi de juillet, on marie l'autre fils Vitti mais tout a changé : le play-boy et Nush ont divorcé, la cristallerie licencie à tout va et jamais les cousins, chômeurs, n'auront l'argent pour finir leur maison. Will préfère désormais les bras des garçons à ceux des filles... Fresque sociale au vitriol sur fond de récession économique, Grandir, ou l'apprentissage de la désillusion, se fait peu à peu chant d'amour et hymne à la vie.
J'ai déjà "Alabama Song" dans mes étagères...
"Voyage sentimental" de Laurence Sterne
Ce petit chef-d'oeuvre d'humour, voilé d'une mélancolie aimable et légère, narre les souvenirs et impressions de Sterne (1713-1768) au cours de ses périples sur le continent, en France et en Italie.
Abandonnant les descriptions et les considérations historiques et politiques, Sterne trace plutôt des portraits, des caractères, des épisodes humoristiques et charmants. On ne peut mieux définir son art que par ces mots, qui sont de lui : "Se permettre de tout penser serait manquer de savoir-vivre : la meilleure preuve de respect qu'on puisse donner à l'intelligence du lecteur, c'est de lui laisser amicalement quelque chose à imaginer."
J'avais bien aimé les voyages de Théophile Gautier et Alphonse Daudet, ça me permettra de voir la vision d'un étranger.
"L'argent" d'Emile Zola
Dix-huitième volume des Rougon-Macquart, L'Argent est le premier grand western financier des temps modernes : bilans falsifiés, connivences politiques, fièvre spéculative, manipulations médiatiques, rumeurs, scandales, coups de bourse et coups de Jarnac, lutte à mort entre les loups-cerviers de la finance qui déjà rôdaient chez Balzac. S'inspirant de quelques faits divers retentissants, Zola décrit le culte nouveau du Veau d'or, la vie secrète de son temple, l'activité fiévreuse de ses desservants ; il dénombre ses élus et ses victimes. A l'heure des conflits économique planétaires, il faut revivre cette croisade et cette épopée du Capital. A l'heure où les audaces de la technologie bancaire nous font frémir, il faut relire cet hymne à la vie.
En fait j'avais un exemplaire plus ancien aux feuilles jaunies qui ne donnaient pas envie de le lire... Le croirez-vous ? je n'ai jamais lu un roman complet de Zola !!!